viernes, 26 de febrero de 2010

Visita Argentina el actor francés Jean-Louis Trintignant


El Complejo Teatral de Buenos Aires recibirá una importante visita internacional. Se trata del actor francés Jean-Louis Trintignant, de 79 años, quien actuará en la sala Casacuberta del teatro San Martín (Av. Corrientes 1530). Lo hará en dos únicas funciones, los días sábado 13 y domingo 14 de marzo, a las 21, con el espectáculo Tres poetas libertarios (Trois poètes libertaires), sobre textos de Boris Vian, Robert Desnos y Jacques Prévert, musicalizados en vivo por Daniel Millie (acordeón). La puesta en escena contará con la dirección de Gavor Rassov y la iluminación de Orazio Trotta.
Tres poetas libertarios será presentada íntegramente en idioma francés y no tendrá títulos sobreimpresos, ni traducción simultánea. Será de ese modo con el objetivo de respetar la precisión de la estructura poética de los textos que componen la obra.
Este espectáculo cuenta tres auspicios: de la Embajada de Francia en Argentina, de Culturesfrance y, por último, de la Alianza Francesa de Buenos Aires.
Durante una hora, Trintignant recorrerá el universo literario de los tres poetas mencionados. El valor de las entradas será de $50. Y el teatro informó que sólo se pondrá a la venta la bandeja central de la sala.
Pero no es ésa la única ocupación que tendrá en nuestro país el reconocido actor francés. Su visita a la Argentina incluye otro compromiso profesional. Será el protagonista de la película El instructor, el segundo largometraje del argentino Santiago Otheguy (cineasta que en 2007 filmó La León). En ese filme, Trintignant asumirá el rol de un experto en técnicas de tortura y guerra contrarrevolucionaria, que se esconde en la Argentina bajo el aspecto de un viejo indefenso.
El instructor es una coproducción franco-argentina, cuyo rodaje comenzará también en el mes de marzo, en Buenos Aires, con el actor argentino Jorge Román (El bonaerense).
Según se supo, Trintignant además filmará otra película, dirigida por Michael Haneke.
Entre las tablas y los sets de filmación, el actor francés repartirá su estadía en nuestro país.

lunes, 22 de febrero de 2010

Agnès Lanusse: "Lo que me contó el abuelito"


PAU. Agnès Lanusse est présidente des Amis de l'Association franco-argentine de Béarnais (Afab). Elle a coréalisé un film sur l'émigration des Béarnais en Argentine. Un pan de l'histoire méconnu
Association Franco-Argentine de Béarnais : béarnais, jadis migrants

L'entretien
« Sud Ouest ».

-Comment s'est réalisé le film « Lo que me conto abuellito... », qui signifie « Ce que me racontait mon grand-père » ?
Agnès Lanusse. Nous sommes partis quinze jours en 2007 et nous avons réalisé vingt-six heures de tournage avec de nombreux témoignages. Il nous a ensuite fallu deux ans et une vingtaine de dossiers pour trouver des financements pour le montage.
La Ville de Pau nous a toujours soutenus. Le Conseil général nous a versé une subvention il y a un mois. Les communes de Monein et Navarrenx ont donné, ainsi que la vallée d'Aspe - les autres vallées ne se sentent pas concernées. Le Crédit agricole nous a aussi apporté sa contribution. Le budget global s'élève à 21 000 ?.
Et puis, bien sûr, nous avons bénéficié d'un soutien sans faille de la Cumamovi (1) et du Creav (2). La musique a été écrite par Benoît Larradet et Denis Frossard, des Menestrèrs Gascons, à partir d'une musique traditionnelle, « La Caille », chantée par Florie Mesple.

-Sa projection au cinéma Le Méliès, à Pau, le 4 février, a été un succès.
Oui, nous avons refusé beaucoup de monde, c'est incroyable. Il y a une proximité importante avec l'émigration béarnaise. Pour moi, c'est important car j'avais des oncles en Amérique. Ces oncles sont devenus des immigrés comme les 120 000 Basques et Béarnais du département. Il y a énormément de personnes qui ont quelque chose à voir avec l'émigration, on n'y pense pas.

-Comment expliquer cet engouement du public et le peu d'engouement des financeurs ?
Tout ce qui est béarnais n'intéresse pas les pouvoirs publics, notamment le Conseil général. Ce n'est pas un sujet d'actualité. Et puis ils ont une vision très centralisée. Notre culture béarnaise n'est pas très bien mise en valeur, contrairement à celle des Basques.
Quand on parle d'émigration, on nous dit souvent : « Ah oui, beaucoup de Basques sont partis. » Quand les Basques font une exposition sur l'émigration, ils ont eu de l'argent. Les Basques ont moins de mal que les Béarnais à se mettre en valeur. Les Béarnais sont « bergounious », ils ont honte.
Aujourd'hui, la culture béarnaise est l'oeuvre de militants, qui ont abouti à des fêtes populaires comme Hestivoc, le carnaval. Pau est aux couleurs de l'Occitanie, mais on a mis du temps à s'approprier notre culture.


-Il y a aussi un rapport particulier à l'émigration ?
Dans notre grande France, ce sont les Africains qui émigrent, pas nous ! Ou alors, nous, nous partons pour la liberté ! Or il faut savoir que nous sommes aussi partis parce que les terres étaient trop petites. On ne part pas quand on est bien quelque part.

La première fois que je suis partie pour l'Argentine, j'ai vu l'Ossau derrière moi et je me suis dit que j'allais revenir. Eux, quand ils sont partis, ils ne sont jamais revenus. On le voit dans le film. La petite-fille d'un Béarnais immigré dit : « Je suis convaincue que mon grand-père a beaucoup souffert dans cette terre. » Il y a des photos au Musée de l'immigration de Buenos Aires, où l'on voit des gens massés dans un réfectoire, des lits superposés posés dans des dortoirs...

-Pourquoi partaient-ils ?
On dit que c'est le cadet qui partait parce que l'aîné gardait les terres. Les cadets devenaient bergers ou domestiques des aînés. Les filles s'en allaient aussi parce qu'elles ne voulaient pas se marier. On les mettait alors sur des bateaux à voile, c'était moins cher.
Il y avait aussi les guerres de Napoléon III. En 1848, des républicains français sont partis aussi, comme Alexis Peyret. La période de départ s'est étalée de 1830 à 1870 et a continué aussi au XXe siècle.

-Comment ces voyages étaient-ils organisés ?
Il y avait des agences d'immigration qui faisaient de la propagande sur les marchés. On recrutait, on donnait des passeports. Les gens partaient parce qu'ils avaient un métier : charpentier, boulanger, charcutier, laboureur. Ils étaient appelés par le gouvernement argentin. Ils prenaient ensuite le bateau de Bayonne, de Bordeaux ou d'Espagne.

-Pourquoi ne sont-ils pas revenus ?
Ils ne pouvaient pas forcément. Et puis, comme tout le monde, une fois installés, les enfants à l'école, ils ont fait leur vie. Au bout du compte, ils sont devenus Argentins. C'est partout pareil. J'avais des voisins tunisiens à Orthez, ils avaient fait construire une maison en Tunisie, mais ils ne repartaient pas ou que pour les vacances. Les enfants étaient à l'école ici.

-Au fond, nous aussi, les Béarnais, avons été les immigrés des autres ?
Oui, mais dans notre histoire de France, on ne nous a jamais dit qu'on avait émigré. La seule différence avec les émigrés d'aujourd'hui, c'est que eux avaient du boulot assuré. Comme les immigrés des années soixante-soixante-dix en France.

-C'est un film très actuel...
C'est un film qui explique que c'est la même histoire de souffrance des émigrés béarnais que celle des émigrés actuels. Une fois dans le pays, on adopte une nouvelle culture et on se sent du pays. C'est la question de l'identité nationale.

-Et de la souffrance de partir...

Le partir est toujours quelque chose de douloureux. Alors, je me mets à la place des immigrés. Je suis toujours bouleversée quand on expulse des gens. Alors que leur présence ne nous enlève rien. Depuis que le monde est monde, les populations ont toujours bougé. Pourquoi sommes-nous aussi peu tolérants avec les gens qui arrivent. Pourquoi faut-il les remettre dans des avions ? Imaginez si, à l'époque, on avait remis les Béarnais sur les bateaux dans l'autre sens !

« Lo que me conto abuellito... » sera rediffusé au cinéma Le Méliès (6, rue Bargoin à Pau) le lundi 12 avril, à 20 h 15. Contact : les Amis de l'Association franco-argentine de Béarnais. Sur internet : amis-afab.com (1) Coopérative d'utilisation de matériels de montage vidéo. (2) Le Creav est une agence de communication audiovisuelle.

domingo, 14 de febrero de 2010

Historia de familia bearnesa/tresarroyense en Revista de Genealogía Francesa

En enero 2010 salió la revista de genealogía de los Pirineos Atlánticos editada 2 veces al año por el CGPA (Centre Généalogique des Pyrénées Atlantiques) con la historia de una familia de la colectividad francesa argentina desde que emigraron de la región del Béarn, Francia, rumbo a Argentina; se trata de la familia Larrieste -devenido Larriestra en uno de los 5 miembros- que se radicaron en nuestra zona en la década de 1870 ; ese centro de estudios genealógicos trata de recuperar las historias familiares de emigrantes que partieron del Béarn y del País Vasco y darlas a conocer para fortalecimiento de la historia e identidad de la región. Para ver la nota en el sitio de internet ir a: http://www.tourisme64.com/2-15807-Une-histoire-d-emigrants-celle-de-la-famille-Larrieste.php

martes, 2 de febrero de 2010

2 février: La Chandeleur, la fête des crêpes

La fête de la Chandeleur, qui a lieu le 2 février chaque année, est connue de tous comme étant l'occasion idéale de faire sauter des crêpes. Pourtant, si cette coutume populaire a beaucoup d'adeptes, en revanche la plupart des gens ignorent le sens et les origines de cette fête. Comme de nombreuses fêtes populaires, c'est une fête chrétienne qui puise un certain nombre de ses traditions dans les survivances de rites païens très anciens.
La "Présentation du Seigneur"
La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne appelée également "Présentation du Seigneur". En effet, les Chrétiens célèbrent à cette date le moment où Jésus est présenté au temple, 40 jours après sa naissance. Autrefois, on appelait également cette fête "Purification de la Vierge", car on célébrait en même temps les "relevailles" de Marie. Le terme de relevailles, un peu oublié de nos jours, désigne le moment où la jeune accouchée reprenait une activité normale et se rendait au lieu de culte pour se purifier.
Des "chandelles" à la "chandeleur"
La fête de la "Présentation du Seigneur" s'accompagnait autrefois d'une procession avec des cierges allumés. C'est ce qui explique le nom courant de cette fête, "chandeleur", qui vient du latin "candelorum" et signifie "chandelles". Si l'on allume des cierges lors de cette fête, c'est en référence à un évènement raconté par l'Évangile selon Saint Luc (2,21-40). En effet, lorsque Jésus fut présenté au Temple, il fut reconnu en tant que messie par Saint Siméon qui l'appela alors "Lumière du monde". L'utilisation des chandelles lors d'une procession nocturne est cependant antérieure aux coutumes chrétiennes puisque les Romains de l'antiquité et les Celtes avaient des rituels similaires, dont le but était de purifier la terre pour en assurer la fertilité. Autrefois, les cierges bénis à la Chandeleur étaient soigneusement conservés par les fidèles qui les allumaient en cas de danger car on leur prêtait des vertus protectrices.
Crêpes, croyances et rituels !
A la Chandeleur, tout le monde, petits et grands, se plie avec plaisir à la tradition gourmande de faire sauter les crêpes. Savourer ce délicieux dessert léger et croustillant en est le premier intérêt, mais on peut suivre cette tradition également par superstition ou pour le côté symbolique de la crêpe...
Présage de bonheur...
D'une manière générale, faire sauter les crêpes à la Chandeleur est censé assurer un constant bonheur tout au long de l'année. Plus spécifiquement, les jeunes filles qui souhaitent se marier doivent faire sauter la crêpe six fois de suite sans la faire tomber. Une prouesse difficile à réaliser, mais qui leur garantira, d'après la légende, de rencontrer le fiancé idéal dans l'année. Enfin, faire sauter une crêpe en tenant une pièce de monnaie dans la main assurera la prospérité, tout comme le fait de conserver dans une armoire la première crêpe réalisée lors de la Chandeleur assurera de bonnes récoltes... C'est du moins ce qu'on dit, mais les résultats ne sont nullement garantis !
Symbolique de la crêpe
Pour les Chrétiens, la symbolique de la crêpe est évidente : par sa rondeur et sa belle couleur dorée, la crêpe symbolise le soleil, source de lumière. Elle rappelle ainsi la prophétie de St Siméon au sujet du Christ. Cependant la crêpe de la Chandeleur n'est pas sans rappeler la galette de céréales que les Romains de l'Antiquité mangeaient en l'honneur de la déesse Proserpine. Ce qui incite à penser que la fête de "Présentation du Seigneur", instaurée vers le Vème siècle, visait à remplacer des rites païens qui perduraient encore. Quoiqu'il en soit, nous aurons tous plaisir à déguster des crêpes à la chandeleur, à moins que vous ne fassiez comme les Marseillais qui se régalent, le jour de la Chandeleur, d'un délicieux biscuit appelé navette.
Astuces pour faire de bonnes crêpes…
La pâte à crêpes peut être aromatisée de diverses manières selon les goûts de chacun. On peut y ajouter un alcool (liqueur à l'orange, cognac, armagnac ou rhum...) mais aussi de la vanille, de l'extrait d'amande amère, de la fleur d'oranger. Les habitués des chemins de campagne connaissent certainement le sureau, dont la fleur parfumée donne une saveur inimitable aux crêpes. Enfin, n'oubliez pas qu'un peu de sel et de sucre dans votre pâte lui donneront une texture et un goût incomparables. Et si vous avez vous aussi une astuce pour rendre vos crêpes plus gourmandes, venez la partager avec nous!

La recette de base des crêpes:

200 Gr farine
1/5 Litre de lait
2 Oeufs
1 Pincée de sel
1 cuillère à soupe d`huile ou de beurre fondu
Mélanger les ingrédients en commençant par les oeufs et la farine

Vive La Chandeleur!